La question du seuil de représentativité du nombre total du suffrage valablement exprimé pose toujours problème tant dans le chef de la population que de certains candidats à différents niveaux. Cette notion n’est entrée en jeu que durant les élections du 30 décembre 2018, marquant le troisième cycle électoral en République démocratique du Congo.
Entré en vigueur après la promulgation de loi électorale numéro 17/013 du 22 décembre 2017, qui demeure d’application, le seuil de représentativité a vu plusieurs candidats qui avaient pourtant obtenu plus de voix dans leurs circonscriptions électorales, être recalés alors que ceux qui en avaient moins, sont allés représenter la population dans les assemblées.
Que comprendre du seuil de représentativité ?
Suivant cette nouvelle matière, il faut obtenir un seuil de représentativité d’au moins 1% du nombre total de voix exprimées au niveau national, pour espérer obtenir un siège au niveau national. La même pratique est utilisée aux élections provinciales, pénalisant ainsi les candidats indépendants. « Les sièges sont attribués aux listes proportionnellement au nombre de voix obtenues ».
La loi du plus fort est toujours la meilleure se pratique. Le quotient électoral est déterminé en divisant le nombre de suffrages obtenus par les listes des partis et regroupements politiques.
Sur une liste ayant atteint ou dépassé le seuil, un candidat qui a obtenu moins de voix, peut être proclamé élu à la place de celui qui a obtenu plus de voix seul, dans le parti ou regroupement politique qui n’a pas atteint le seuil exigé.
Pour les circonscriptions d’un siège à pourvoir, le candidat qui a obtenu le plus grand nombre de votes exprimés sera proclamé élu par la Commission électorale nationale indépendante.