À Goma, les sourds-muets souhaitent que leur participation aux élections soit une réalité. Ces personnes inscrites dans la catégorie des vulnérables éprouvent d’énormes durable l’ensemble du processus électoral.
D’après Mazoezi Meschack, président de l’Association d’encadrement et développement des sourds muets au Nord-Kivu (AEDESONOKI), les malentendants font face à des d’énormes difficultés.
Pour lui, nombreux parmi eux ne savent ni lire ni écrire. Il souhaite que ces derniers trouvent une considération particulière, le jour du vote.
« Le problème de blocage pendant le vote, les sourds muets ne participent pas dans le processus électoral », débute-t-il et de renchérir : « Leur niveau diffère. Il y a ce qui ont un niveau très bas, ils sont incapables d’utiliser la machine à voter ».
Ces personnes demandent à la Commission électorale nationale indépendante d’intégrer les interprètes dans les bureaux de vote, afin de leur faciliter l’exercice de leur droit et devoir civique.
Il sied de signaler que cette production rentre dans le cadre du journal de la synergie « Spéciales élections 2023 » de l’UNPC/Nord-Kivu en partenariat avec la Direction de développement et de coopération Suisse (DDC).