Des témoins des candidats se trouvent dans une situation inconfortable à l’issue des élections générales organisées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le 20 et 21 décembre dernier. Pour cause, certains d’entre eux n’ont pas voté et pire encore, même l’accès dans des bureaux leur a été interdit.

Certains rencontrés dans des centres de vote dont à l’Institut Neema au quartier Majengo dans la commune de Karisimbi en pleine ville de Goma, sont carrément dans le noir sans savoir quoi fournir à leurs candidats.

« Le député qui m’a envoyé ici, quand il saura que je n’ai pas voté, il ne sera pas content », se lamente un témoin rencontré dans la cour de l’école. « Quel rapport allons-nous donner ? Nous-mêmes comme témoins, n’avons pas voté », s’interroge une autre dans son inquiétude. « Que va présenter chaque témoin à son candidat et comment sera-t-il payé ? », s’attriste un autre encore, qui s’interroge sur son sort après le calvaire vécu.

Safari Mungu, un analyste appelle déjà les candidat à être tendre avec leurs témoins. « La faute n’est pas au témoin. Lorsqu’un témoin quitte chez lui jusqu’au bureau de vote et qu’il n’arrive à accéder dans la salle, où est sa faute ? Et donc, que les candidats soient tolérants », conscientise l’analyste.

Rappelons ici que cet article est une production de l’Union nationale de la presse du Congo, UNPC section du Nord-Kivu en partenariat avec la Direction de développement et de coopération Suisse (DDC) dans le cadre du projet d’accès à l’information de qualité, à travers un espace d’interactions avec les gouvernants au Nord-Kivu.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *