La Radio communautaire de Buleusa, situé dans le groupement Ikobo en territoire de Walikale au Nord-Kivu, a été vidée de ses équipements, selon le Directeur général Bienvenu Bashu Kasereka.

En effet, depuis plus de trois mois, cette partie de Walikale est touchée par les conflits armés et de multiples attaques récurrentes entre les groupes armés, occasionnant souvent des déplacements massifs des populations.

Durant ces déplacements, la Direction de la radio et toute son équipe ont été contraintes de se déplacer vers d’autres milieux jugés « sécurisés », laissant derrière tous les équipements, qui ont été été pillés le 15 décembre dernier.

« Ce dimanche 15 décembre 2024, à notre retour progressif, en arrivant à la station, la porte de la maison de notre Radio aurait été détruite et tout équipment nécessaire emporté », s’attriste le Directeur général. Parmi les matériels disparus, Bienvenu Bashu parle de panneaux, batteries, mixeur, casquettes, machine ordinateur, microphone et perte d’émetteur, etc.

Attristée par cet enième cas, l’Union nationale de la presse du Congo, section du Nord-Kivu condamne fermement cette atteinte au droit à l’information, reconnu au public par la Constitution de la République démocratique du Congo.

« L’UNPC Nord-Kivu condamne avec la toute dernière énergie, le vol systématique des équipements de la Radio communautaire de Buleusa à Walikale », s’est exprimée madame Rosalie Zawadi, Président de l’UNPC Nord-Kivu d’un ton ferme et alarmant.

Elle plaide auprès des autorités à différents niveaux, pour mener des enquêtes afin que la Radio communautaire de Buleusa retrouve tous ses matériels, lesquels lui permettront de jouer pleinement son rôle d’informer la population, afin que cette dernière soit au courant de tout ce qui se passe dans le pays.

L’UNPC Nord-Kivu réitère son appel à la protection des journalistes et des radios. Elle rappelle que les chevaliers de la plume et les radios sont neutres dans la diffusion des informations, et que toute atteinte de leur droit peut être considérée comme crime de guerre.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *