La campagne électorale prend officiellement fin ce lundi 18 décembre à minuit. Comme par le passé, certains candidats et leur suite risqueraient de poursuivre la campagne le jour même du vote, pourtant interdit. Le délai prévu par la loi étant terminé, le législateur a aussi prévu des sanctions pénales à l’encontre de ceux vont déraper.

À en croire Maître Kambale Jacques, il est interdit de distribuer le jour du scrutin, des manifestes ou tout document de propagande électorale. Même le port des insignes des candidats, des habits avec motif, couleur ou logo des partis et regroupements politiques est prohibé.

« La loi dit la campagne commence au plus 30 jours avant le scrutin. Il est interdit à toute personne de se présenter au bureau de vote avec des signes de la campagne. La campagne s’arrête 24h avant le scrutin et donc, la campagne s’arrête le 18 à minuit », précise l’avocat.

Il renseigne que les 24 heures qui précède le jour de vote, est un moment de réflexion accordé aux électeurs, qui ont eu tout un mois pour écouter des candidats de différentes obédiences, qui ont mis toutes les manoeuvres en jeu pour conquérir l’électorat.

Maître Kambale Jacques insiste sur le fait que battre campagne au-delà de la période prévue par la loi électorale, constitue une infraction. Les recalcitrants se verront arrêtés et déférés devant les cours et tribunaux compétents pour qu’ils subissent la rigueur de la loi en la matière en République démocratique du Congo.

Rappelons que cette production s’inscrit dans le journal de la synergie « Spéciales élections 2023 » de l’UNPC section du Nord-Kivu en partenariat avec la Direction de développement et de coopération Suisse (DDC).

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