Les témoins et observateurs n’ont reçu aucune attention des agents de la CENI, sur les rôles qu’ils doivent jouer lors du scrutin. Fait observé ce mercredi 20 décembre à l’École primaire Katendere vers trois lampes en commune de Karisimbi. Non seulement ils ont été bousculé pour accéder dans les salles, mais aussi accusés par les électeurs de créer des désordres et des embouteillages pendant le vote.
Ils ont été matinaux aux centres de vote, les témoins et observateurs ne semblent remplir que des formalités. Difficilement, quatre ou cinq ont accédé dans la salle de vote. 15 minutes après, ils sont ressorti, certains partent même sans voter.
Que font-ils dans les salles 15 minutes après ?
Après accès difficile dans la salle, ils se mettent, certains avec leurs téléphones à la mains, d’autres ne cherchent qu’à voter et repartir pendant que d’autres personnes votent calmement et sans surveillance.
Une habitante, témoin oculaire de ces événements qualifie cette situation des désordres créés par les témoins et les observateurs.
« Nous étions ici depuis le matin, nous avons commencé le vote à 10h. Maintenant, quand nous voulons entrer, il ya des gens qui s’appellent observateurs qui débarquent et entrent avant nous. Ces gens pensent que nous sommes venus passer toute notre journée ici ? Nous sommes des cascadeurs, qu’ils arrêtent ces bêtises », s’exclame madame Sifa.
Les témoins de vote sont des représentants des partis politiques ou des organisations de la société civile, qui supervisent les opérations électorales. Leur présence vise à garantir la régularité du processus, à prévenir les fraudes électorales et à renforcer la confiance dans le système démocratique.
Signalons que les élections se poursuivent sur toute l’étendue de la RDC, sauf dans les territoires de Masisi et Rutshuru en raison de la situation sécuritaire précaire avec l’agression rwandaise sous le label du M23.
Huguette Mpipo